Quelque 400 000 élèves de 57 pays ont participé à l’évaluation du PISA 2006 des connaissances et des compétences des élèves de 15 ans. Au Canada, ce sont 22 000 élèves de 1 000 écoles des dix provinces qui ont subi les épreuves. En 2006, la matière principale du PISA était les sciences et les matières secondaires, les mathématiques et la lecture. Les épreuves du PISA se présentent en français et en anglais.

Les sciences et l’environnement étaient des thèmes clés du PISA, qui évaluait trois compétences générales :

 

  • Identifier des questions d’ordre scientifique
  • Expliquer des phénomènes de manière scientifique
  • Utiliser des faits scientifiques

 

Des renseignements sur le contexte d’apprentissage et sur la perception et l’attitude des élèves par rapport aux enjeux environnementaux ont aussi été recueillis.

Le rapport, intitulé À la hauteur : résultats canadiens de l’étude PISA de l’OCDE. La performance des jeunes du Canada en sciences, en lecture et en mathématiques : premiers résultats de 2006 pour les Canadiens de 15 ans, compare le rendement des élèves canadiens à celui des élèves d’autres pays, présente les résultats par province et fournit de l’information sur les facteurs qui influencent le rendement des élèves.

 

  • Le Canada est toujours l’un des pays en tête de classement.
  • Dans l’évaluation en sciences comme matière principale, seules la Finlande et la Chine-Hong Kong ont obtenu des résultats significativement plus élevés que le Canada, sur 57 pays participants. Le Taipei chinois, l’Estonie, le Japon et la Nouvelle-Zélande ont obtenu des résultats semblables à ceux du Canada.
  • Seules la Corée, la Finlande et la Chine-Hong Kong ont surpassé le Canada en lecture et en mathématiques. Le Taipei chinois a aussi surpassé le Canada en mathématiques.

 

Quelques faits saillants des résultats pancanadiens :

 

  • Toutes les provinces ont obtenu des résultats égaux ou supérieurs à la moyenne de l’ensemble des pays de l’OCDE dans les trois domaines, même s’il existait des différences marquées entre les provinces.
  • L’écart de rendement entre les sexes est très faible en sciences. Les filles continuent d’afficher un rendement nettement supérieur à celui des garçons en lecture. En mathématiques, les garçons ont tendance à mieux réussir que les filles, mais l’écart est moindre qu’en lecture.
  • Moins de 10 p. 100 de l’écart de rendement des élèves peut être attribué au milieu socioéconomique, ce qui témoigne du haut niveau d’équité au sein d’une population étudiante hétérogène.
  • Les élèves des systèmes scolaires francophones minoritaires affichent de moins bons résultats en sciences et en lecture que leurs homologues des systèmes scolaires anglophones majoritaires.
  • En sciences et en lecture, les élèves immigrants de première génération (nés dans un autre pays) se classent derrière les élèves non immigrants et les élèves immigrants de deuxième génération.