Le PISA 2003 est un programme international qui a évalué les aptitudes et les connaissances de 272 000 élèves de 15 ans de 41 pays. Au Canada, quelque 28 000 élèves de 1 000 écoles des dix provinces y ont participé. Les mathématiques étaient au premier plan, tandis que les sciences et la lecture étaient au second plan. Un nouveau domaine secondaire a été ajouté, soit la résolution de problèmes, comme complément aux matières plus traditionnelles. Les épreuves du PISA se présentent en français et en anglais.

Le contenu mathématique se divisait en quatre sous-domaines :

  • espace et forme
  • changement et rapports
  • quantité
  • incertitude

Des renseignements sur les préférences d’apprentissage, le milieu de vie et les caractéristiques familiales des élèves ont aussi été recueillis.

Le rapport, intitulé À la hauteur : résultats canadiens de l’étude PISA de l’OCDE. La performance des jeunes du Canada en mathématiques, en lecture, en sciences et en résolution de problèmes : premiers résultats de 2003 pour les Canadiens de 15 ans, compare le rendement des élèves canadiens à celui des élèves d’autres pays, présente les résultats par province et fournit de l’information sur les facteurs qui influencent le rendement des élèves.

  • Le Canada se classe toujours dans les premiers rangs.
  • Dans l’évaluation en mathématiques comme matière principale, sur 41 pays participants, seules la Chine-Hong Kong et la Finlande ont obtenu de résultats significativement plus élevés que le Canada. La Corée, les Pays-Bas, le Liechtenstein, le Japon, la Belgique, la Chine-Macao et la Suisse ont aussi bien fait que le Canada.
  • Dans l’évaluation en lecture comme matière secondaire, seule la Finlande a surpassé le Canada, tandis que la Finlande, le Japon, la Chine-Hong Kong et la Corée ont surpassé le Canada en sciences et en résolution de problèmes.

Quelques faits saillants des résultats pancanadiens :

  • Toutes les provinces ont enregistré un rendement égal ou supérieur à la moyenne de l’ensemble des pays de l’OCDE en mathématiques, en lecture et en résolution de problèmes. En sciences, neuf provinces ont obtenu des résultats égaux ou supérieurs à la moyenne de l’ensemble des pays de l’OCDE. Des écarts significatifs entre les provinces sont ressortis dans chaque domaine.
  • Au Canada, comme dans la majorité des autres pays, les garçons ont obtenu de meilleurs résultats que les filles en mathématiques, mais l’écart était mince.
  • Comme dans le cas du PISA 2000, on a relevé des écarts assez significatifs dans les notes moyennes des élèves des deux sexes en lecture, les filles surclassant les garçons dans toutes les provinces du Canada.
  • Les garçons ont mieux réussi que les filles en sciences; on n’a pas constaté d’écart entre les sexes en résolution de problèmes.
  • On n’a pas constaté d’écart entre les résultats en mathématiques entre les élèves des systèmes scolaires anglophones et francophones sauf dans une province, où le résultat moyen des élèves du système scolaire francophone était inférieur à celui des élèves des écoles anglophones en mathématiques, en lecture, en sciences et en résolution de problèmes. Les écoles de langue française qui ont participé au PISA 2003 sont celles de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l’Ontario et du Manitoba.
  • Même si les élèves de statut socioéconomique élevé obtiennent généralement de meilleurs résultats en mathématiques, le statut socioéconomique a moins d’influence sur le rendement des élèves au Canada que dans les autres pays de l’OCDE.