Les résultats d’une étude majeure sur l’écriture montrent que la plupart des élèves canadiens sont à la hauteur des attentes

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Toronto, le 27 mai 2003 -- Une évaluation pancanadienne majeure sur l’écriture montre que la plupart des élèves font preuve de compétences égales ou supérieures aux niveaux attendus.

Les résultats de l’évaluation ont été publiés aujourd’hui à Toronto par le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC] dans le cadre du PrograMme d’indicateurs du rendement scolaire (PIRS). Les ministres de l’Éducation, qui sont responsables de la conception du programme, reçoivent une contribution financière de Développement des ressources humaines Canada.

"Avec les autres évaluations que nous administrons au Canada et sur la scène internationale, ce test nous permet, en tant que ministres, de rendre compte de nos actes au public - chose que nous prenons très au sérieux", a déclaré Mme Dianne Cunningham, présidente du CMEC et ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario.

L’évaluation a été administrée en 2002 à environ 24  000 élèves dans toutes les provinces et territoires, à l’exception du Nunavut. Le rendement est illustré en fonction d’une échelle de cinq niveaux, dont le premier est le plus bas et le cinquième, le plus élevé.

Parmi les conclusions majeures de l’évaluation, notons :

  1. Plus de 80 p.100 des élèves de 13 ans ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 2. Selon les personnes chargées de la conception de l’examen, la plupart des élèves de 13 ans devraient être en mesure d’atteindre le niveau 2. Plus de 40 p. 100 ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 3.
  2. Plus de 60 p. 100 des élèves de 16 ans ont fait preuve d’un rendement égal ou supérieur au niveau 3. Selon les personnes chargées de la conception de l’examen, la plupart des élèves de 16 ans devraient être en mesure d’atteindre le niveau 3.
  3. Dans les deux groupes d’âge, les filles sont beaucoup plus nombreuses que les garçons à avoir fait preuve d’un rendement supérieur. Cet écart entre les sexes correspond aux tendances actuelles des évaluations du rendement en langue, telles que confirmées par l’évaluation en lecture du PrograMme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2000.
  4. Chez les francophones, les élèves du Québec ont fait preuve d’un rendement supérieur à celui des élèves francophones en situation minoritaire, et ce, pour les deux groupes d’âge.

 

Le CMEC a également publié aujourd’hui un document d’accompagnement intitulé Les élèves et l’écriture : Contexte canadien. Ce document fournit des renseignements contextuels portant sur l’apprentissage et l’enseignement en écriture au sein des systèmes scolaires canadiens. Ces données ont été rassemblées au moyen de questionnaires remplis par les élèves, le personnel enseignant et les directrices et directeurs d’écoles.

À titre d’exemple de renseignements fournis dans le document contextuel, notons :

  • Dans la plupart des provinces et territoires, l’écriture est enseignée aux élèves de 16 ans par un personnel enseignant détenant des grades spécialisés en langue.
  • La plupart des élèves pensent que l’écriture est importante pour leurs futures études.
  • Dans la plupart des provinces et territoires, trois élèves sur quatre prévoient suivre un enseignement universitaire ou collégial après leurs études secondaires.
  • En moyenne, moins de 50 p. 100 des élèves passent au moins une heure par semaine à lire pour le plaisir. Ils regardent la télévision en moyenne 15 heures par semaine.
  • Environ 80 p. 100 des élèves canadiens ont accès à l’Internet. Environ la moitié des élèves utilisent un ordinateur à la maison au moins une heure par semaine dans le cadre de leurs travaux scolaires et au moins trois heures par semaine pour le plaisir.

 

"Ces données aideront les provinces et territoires au moment d’envisager des options politiques en matière d’éducation et fourniront au milieu de la recherche des données contextuelles précieuses au sujet des systèmes provinciaux et territoriaux au Canada", a déclaré Mme Cunningham.

Le CMEC est un organisme intergouvernemental composé des ministres provinciaux et territoriaux responsables de l’éducation primaire-secondaire et postsecondaire. Par l’entremise du CMEC, les ministres échangent de l’information et conviennent de projets dans des domaines d’intérêts communs.

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