Les taux de déchrochage au secondaire chutent de façon spectaculaire
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TORONTO, le 3 novembre 2010 — Selon un rapport publié aujourd’hui par le Centre de la statistique de l’éducation, les taux de décrochage au secondaire au Canada ont chuté de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies. Le taux global a diminué de moitié, passant de 16,6 p. 100 en 1990-1991 à 8,5 p. 100 en 2009-2010 — soit d’un élève sur six à un élève sur 12
L’article du Centre de la statistique de l’éducation « Tendance du taux de décrochage et des résultats sur le marché du travail des jeunes décrocheurs » fournit des données, par province. Il montre que les taux de décrochage au secondaire ont diminué de manière importante dans la totalité des provinces. Le taux de décrochage au secondaire est défini comme étant la part des 20-24 ans qui ne suivent pas d’études et qui n’ont pas obtenu leur diplôme d’enseignement secondaire.
L’article montre également que bien que le taux de décrochage des jeunes de sexe masculin reste toujours plus élevé que celui des jeunes de sexe féminin, l’écart se resserre. Le taux de décrochage des jeunes hommes a effectivement diminué de façon plus prononcée, passant de 19,2 p. 100 en 1990-1991 à 10,3 p. 100 en 2009-2010, tandis que celui des jeunes femmes est passé de 14 à 6,6 p. 100 au cours de la même période.
Les points suivants sont également à noter :
- Malgré des améliorations dans l’ensemble du pays, les taux de décrochage sont continuellement plus élevés à l’extérieur des grandes villes, dans les territoires et chez les jeunes autochtones. À l’heure actuelle, le taux de décrochage des membres des collectivités métisses et inuites et des Premières nations qui vivent à l’extérieur des réserves, est de 22,6 p. 100, ce qui représente plus de deux fois et demi celui des personnes non-autochtones.
- Le taux de chômage des jeunes âgés de 20 à 24 ans qui abandonnent leurs études secondaires représente plus du double de celui des jeunes du même âge qui obtiennent leur diplôme secondaire. Cet écart s’est creusé au cours de la phase la plus prononcée du ralentissement économique. La récession a davantage affecté celles et ceux ayant les niveaux d’instruction les plus faibles.
« Les ministres de l’Éducation sont heureux de constater les progrès réalisés par les Canadiennes et Canadiens au chapitre de la diminution des taux de décrochage au secondaire », a déclaré Mme Diane McGifford, présidente du CMEC, ministre de l’Enseignement postsecondaire et de l’Alphabétisation du Manitoba et ministre responsable de l’éducation internationale. « Nous poursuivrons cependant nos efforts afin de veiller à ce que ces résultats s’améliorent tous les ans et, particulièrement, à ce que les problèmes des personnes qui affichent les taux de décrochage les plus élevés, notamment les jeunes Autochtones, soient résolus. »
Au sujet du CMEC
Fondé en 1967, le CMEC donne aux ministres de l’Éducation du Canada une voix collective et leur permet d’exercer leur leadership en éducation aux échelons pancanadien et international. L’organisme aide les provinces et territoires à assumer la compétence constitutionnelle qui leur est conférée au chapitre de l’éducation. Pour de plus amples renseignements, consultez notre site Web au www.cmec.ca.
À propos du Centre de la statistique de l’Éducation de Statistique Canada
Le Centre de la statistique de l’éducation de Statistique Canada élabore des enquêtes, fournit des statistiques et effectue des recherches et analyses pertinentes aux questions actuelles en matière d’éducation, de formation et de littératie et d’alphabétisation. Son programme est conçu en consultation avec le Conseil des statistiques canadiennes de l’éducation (un partenariat entre Statistique Canada et le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) ainsi qu’avec d’autres parties intéressées du domaine de l’éducation.
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