Les systèmes d’éducation au Canada se montrent à la hauteur, selon un nouveau rapport de l’OCDE

TORONTO, le 11 septembre 2012 – Un nouveau rapport international publié aujourd’hui confirme que non seulement le Canada est un chef de file mondial en éducation, mais que ses résultats en éducation continuent à s’améliorer. Toutefois, il confirme également que de nombreux autres pays rattrapent leur retard et que la course internationale vers l’excellence en éducation est de plus en plus serrée.

Regards sur l’éducation 2012, le rapport annuel de l’OCDE sur les systèmes d’éducation des quatre coins du monde, présente un large éventail d’indicateurs nationaux comparables, y compris sur le profil démographique des populations étudiantes, les ressources humaines et financières investies dans l’éducation, le fonctionnement des systèmes d’éducation ainsi que les résultats sociaux et économiques de l’apprentissage.

 

Le rapport montre que plus de 50 p. 100 des adultes au Canada détiennent un diplôme d’études collégiales ou universitaires, soit une augmentation de 14 points de pourcentage au cours des 15 dernières années. Cette proportion est la plus élevée de l’OCDE, ce qui veut dire que le Canada se démarque comme l’une des sociétés les plus instruites du monde – ce qui est d’autant plus important, compte tenu de la nature toujours plus spécialisée des emplois au xxie siècle.

 

Les systèmes d’éducation provinciaux et territoriaux continuent par ailleurs à faire des progrès dans la lutte au décrochage scolaire. Il y a 15 ans, un adulte sur cinq au Canada n’avait pas terminé ses études secondaires. Aujourd’hui, ce taux n’est plus que de un sur 10.

 

Dans cette course toujours plus acharnée pour recruter les meilleures étudiantes et meilleurs étudiants internationaux, le Canada a doublé en moins d’une décennie le nombre d’étudiantes et d’étudiants internationaux inscrits dans les établissements d’enseignement provinciaux et territoriaux.

 

Les données de l’OCDE sur le Canada sont présentées par province et par territoire dans un rapport complémentaire produit par le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC] et Statistique Canada, intitulé Indicateurs de l’éducation au Canada : une perspective internationale 2012. Ce rapport complémentaire, également publié aujourd’hui, facilite la comparaison des systèmes d’éducation au Canada avec ceux des pays membres de l’OCDE.

 

« Les Canadiennes et les Canadiens savent que l’évaluation est essentielle. Le fait de connaître son rendement aide à déterminer comment l’on peut s’améliorer. D’où l’importance d’indicateurs de l’éducation tels que ceux mis au point par l’OCDE », a déclaré Mme Ramona Jennex, ministre de l’Éducation de la Nouvelle‑Écosse et présidente du CMEC. « Ils nous fournissent des données actuelles et comparables à l’échelle internationale pour nous aider à comprendre comment s’en tirent nos systèmes d’éducation, de sorte que nous puissions diriger les efforts gouvernementaux et affecter les ressources des contribuables là où les besoins sont les plus grands. »

 

Évidemment, plusieurs défis restent à relever.

 

Même si le Canada a mieux traversé la crise économique des dernières années que plusieurs autres pays, il ne s’en sort pas indemne. La proportion de jeunes Canadiennes et Canadiens qui ne sont ni employés ni aux études ou en formation a légèrement augmenté au cours des dernières années, passant de 11,7 p. 100 en 2008 à 13,5 p. 100 en 2010. Cependant, elle est encore en deçà de la moyenne de l’OCDE (15,8 p. 100) et de la proportion enregistrée dans d’autres pays, tels que le Royaume‑Uni (15,9 p. 100) et les États‑Unis (16,1 p. 100).

 

Par ailleurs, d’autres pays comblent leur retard. Dans de nombreux pays, la proportion de titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires augmente plus rapidement qu’au Canada. Par conséquent, bien que le Canada se classe en première position quant à la proportion de l’ensemble de ses citoyennes et citoyens qui possèdent un diplôme d’études postsecondaires (d’un collège ou d’une université), il n’est qu’au troisième rang quant à cette proportion chez les plus jeunes adultes (ceux de 25 à 34 ans).

 

« Il est bien que nous reconnaissions nos succès dans l’édification d’une des sociétés les plus instruites du monde, mais nous ne pouvons pas nous en satisfaire », a déclaré Mme Jennex. « Nous devons être prêts à faire face aux défis qui sont devant nous. »

 

Les éditions 2012 des rapports Regards sur l’éducation et Indicateurs de l’éducation au Canada mettent en lumière plusieurs points saillants au sujet du Canada, dont les suivants.

 

  • Au Canada, 55 p. 100 des femmes sont titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, un pourcentage plus élevé que dans n’importe quel autre pays de l’OCDE. En revanche, les Canadiens titulaires d’un diplôme collégial ou universitaire sont plus susceptibles d’occuper un emploi (84,7 p. 100) que les Canadiennes (78,5 p. 100). Cet écart de 6,2 p. 100 du taux d’emploi entre les hommes et les femmes très instruits correspond à la tendance générale observée dans les pays de l’OCDE, mais il est nettement inférieur à la moyenne de 9 p. 100 de l’OCDE.

 

  • La variation du taux d’emploi entre 1997 et 2010 en fonction du niveau d’instruction des Canadiennes et Canadiens indique que le groupe le moins instruit est le plus vulnérable aux aléas du marché du travail. Le taux d’emploi des adultes qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires avait, à son plus bas, chuté de cinq points de pourcentage. Celui des Canadiennes et Canadiens titulaires d’un diplôme d’études collégiales ou universitaires était plus stable, n’ayant diminué que de 1,5 point de pourcentage pendant la même période.

 

  • Les étudiantes et étudiants de la Chine représentent de loin le plus important groupe d’étudiantes et d’étudiants internationaux inscrits dans les établissements au Canada et comptent pour 24,7 p. 100 de l’ensemble de la population étudiante internationale, comparativement à 7,4 p. 100 en provenance des États‑Unis, à 6,1 p. 100 en provenance de la France et à 4,8 p. 100 en provenance de l’Inde.

 

  • Les enfants du Canada âgés de sept à 14 ans passent beaucoup plus de temps dans un cadre institutionnel (7363 heures en moyenne par année) que la moyenne de 6621 heures de l’OCDE.

 

 

Au sujet du CMEC

Fondé en 1967, le CMEC donne aux ministres de l’Éducation au Canada une voix collective et leur permet d’assumer leur leadership en éducation aux échelons pancanadien et international. L’organisme aide les provinces et les territoires à exercer leur compétence exclusive en éducation. Pour de plus amples renseignements, consultez notre site Web au www.cmec.ca.

Le Conseil des statistiques canadiennes de l’éducation (CSCE) est un partenariat de longue date entre le CMEC et Statistique Canada. Son but est d’améliorer la qualité et la comparabilité des données canadiennes en éducation et de procurer de l’information permettant d’éclairer l’élaboration des politiques en éducation.

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Renseignements

 

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