Les ministres de l’Éducation publient un rapport sur l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques

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Toronto, le 30 avril 2003 -- Le niveau d’éducation de la mère est un facteur déterminant de la réussite d’un élève en mathématiques. C’est l’une des conclusions découlant du rapport publié aujourd’hui par les ministres de l’Éducation du Canada. Le rapport Apprentissage des mathématiques : Contexte canadien est publié dans le cadre du Programme d’indicateurs du rendement scolaire (PIRS).

"Cela fait maintenant plusieurs années que nous rassemblons des données sur le rendement des élèves en mathématiques, en langue et en sciences" a déclaré M. Paul Cappon, directeur général du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC], l’organisme qui a effectué l’étude. "Nous rassemblons maintenant également des données sur les éléments qui, présents dans l’environnement des élèves, affectent leur niveau de rendement. Ce type de renseignements contextuels peut aider les gouvernements à prendre des décisions importantes en matière de politiques qui permettront d’améliorer le rendement des élèves."

L’étude a montré qu’une approche structurée de l’enseignement, au lieu d’une instruction plus informelle, résultait en un meilleur rendement en mathématiques. D’autres facteurs tels que le fait de prévoir une carrière dans le domaine des mathématiques, le temps accordé aux devoirs et la persévérance témoignée lors de la résolution de problèmes mathématiques difficiles sont également associés à un meilleur rendement. Cependant, un nombre relativement faible de facteurs scolaires semble être fortement corrélé au rendement.

Les données ont été rassemblées au moyen de questionnaires remplis par les élèves, le personnel enseignant et les directrices et directeurs d’école au cours de l’Évaluation en Mathématiques du PIRS 2001, une évaluation de grande envergure effectuée auprès de 41 000 élèves de 13 et de 16 ans de toutes les provinces et territoires.

Les questionnaires ont également produit des renseignements descriptifs concernant l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques au Canada :

  • Il apparaît clairement qu’en général, les qualifications du personnel enseignant sont de haut niveau et que la plupart détient un baccalauréat en éducation ou l’équivalent. Toutefois, la proportion d’enseignantes et enseignants en mathématiques qui dispose d’un grade spécialisé en mathématiques varie d’une instance à l’autre.
  • L’emploi de matériel de manipulation, de calculatrices graphiques et d’ordinateurs est également différent d’une instance à l’autre. Les élèves de 16 ans utilisent plus fréquemment les calculatrices graphiques que les élèves de 13 ans.
  • La grande majorité d’enseignantes et d’enseignants en mathématiques donne régulièrement des devoirs à faire à la maison (trois à quatre fois par semaine), mais la prise en compte des devoirs dans la note finale des élèves varie considérablement.
  • Le groupement par aptitudes (le fait de répartir les élèves en fonction de leurs aptitudes ou intérêts) est une pratique qui diffère considérablement d’une école à l’autre au Canada.

 

D’autres points saillants de cette analyse figurent dans la conclusion de la page 92 à 96 du rapport Apprentissage des mathématiques : Contexte canadien, PIRS Mathématiques III (2001). Le rapport complet est disponible en français et en anglais et peut également être consulté sur le site Web du CMEC à http://www.cmec.ca/saip/math2001/indexf.stm.

Le CMEC est un organisme intergouvernemental composé des ministres provinciaux et territoriaux responsables de l’éducation primaire-secondaire et postsecondaire. Par l’entremise du CMEC, les ministres échangent de l’information et conviennent de projets dans des domaines d’intérêts communs.

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