Les ministres de l’Éducation marquent un jalon important de la coopération en éducation

HALIFAX, le 6 juillet 2012– Les ministres provinciaux et territoriaux de l’Éducation étaient à Halifax cette semaine pour la 100e réunion de leur organisation intergouvernementale de longue date, le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC].

Les ministres ont profité de cette 100e réunion pour célébrer la coopération provinciale et territoriale en éducation et pour poursuivre les discussions sur les défis et les possibilités que présente actuellement l’offre d’une éducation de grande qualité au xxie siècle.

Mme Ramona Jennex, présidente du CMEC et ministre de l’Éducation de la Nouvelle‑Écosse, a pris la parole à la clôture de la réunion pour signaler que la compétence exclusive des provinces et des territoires en éducation avait favorisé et continuait de favoriser à la fois un rendement élevé et une grande équité des résultats chez les élèves du Canada. « Le Canada est dans une position très avantageuse », a-t-elle déclaré. « Nos systèmes d’éducation décentralisés nous permettent de dispenser l’éducation d’une manière adaptée aux différents besoins de populations étudiantes fort diversifiées dans un pays vaste et complexe. Nos systèmes sont des incubateurs d’innovation et sont capables de s’adapter rapidement et efficacement aux besoins des apprenantes et apprenants du xxie siècle. »

L’apprentissage au XXIe siècle était le thème déterminant de la réunion d’Halifax, où les ministres ont discuté de divers dossiers de l’éducation.

Intimidation : écoles sécuritaires et culture de respect et de bienveillance

Les ministres ont échangé sur les initiatives de lutte contre l’intimidation dans les écoles et sur les meilleures stratégies à adopter pour offrir à tous les élèves un environnement inclusif, accueillant et sécuritaire. Ils se sont particulièrement penchés sur la cyberintimidation et son effet négatif sur la réussite et le bien‑être des élèves, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des salles de classe. Les ministres ont discuté de l’importance de s’attaquer aux causes profondes de l’intimidation, de sorte que chaque élève – peu importe sa race, son origine ethnique, son orientation sexuelle, sa religion, son sexe et son identité sexuelle, qu’il ait un handicap ou non – se sente accepté à l’école.

« Avec les progrès des technologies des communications, le milieu dans lequel l’enseignement et l’apprentissage prennent place change rapidement. Les provinces et les territoires du Canada sont déjà des chefs de file mondiaux du rendement en éducation et de l’équité, mais il y a toujours de nouveaux défis à relever. Bien que chaque province et chaque territoire travaille à sa façon avec son propre milieu de l’éducation pour contrer l’intimidation, tous les ministres de l’Éducation sont unis dans leur détermination à faire en sorte que les écoles au Canada offrent un environnement sécuritaire et accueillant pour tous les élèves », a déclaré la présidente du CMEC.

Les ministres ont convenu de continuer à mettre en commun les pratiques exemplaires contre l’intimidation, par l’entremise des réseaux pancanadiens et internationaux du CMEC, de manière à veiller à ce que les systèmes d’éducation provinciaux et territoriaux demeurent à l’avant‑garde dans ce domaine.

Éducation des Autochtones : perspectives d’avenir

L’éducation des Autochtones continue d’occuper une large place dans les discussions du CMEC. Les ministres ont réitéré leur détermination à améliorer les résultats des apprenantes et apprenants autochtones grâce à des initiatives provinciales et territoriales individuelles, en coopération avec leurs partenaires locaux, et à l’échelle pancanadienne, par l’entremise du CMEC.

Les ministres ont été heureux d’accueillir le juge Murray Sinclair, président de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. M. Sinclair a informé les ministres des progrès des importants travaux de cette commission.

« Au nom de tous mes collègues du CMEC, je souhaite remercier le juge Sinclair de l’important travail que lui et ses collègues accomplissent au service de l’équité et de la justice pour les peuples autochtones », a dit M. Jackson Lafferty, ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Emploi des Territoires du Nord‑Ouest.

Les provinces et les territoires ont manifesté leur intention de s’entretenir avec le gouvernement fédéral sur l’éducation des Autochtones, y compris sur les mesures annoncées dans le récent budget fédéral.

L’éducation au xxie siècle : défis et possibilités

Les ministres reconnaissent que les systèmes et les établissements d’éducation et d’enseignement postsecondaire doivent s’adapter à un contexte en rapide évolution afin d’offrir aux étudiantes et étudiants les compétences et la formation nécessaires dans un marché du travail toujours plus exigeant et d’aider les citoyennes et citoyens à relever des défis sociaux, économiques et environnementaux changeants.

Puisque le CMEC joue le rôle de forum oùest mise en commun l’information sur les politiques et les pratiques novatrices en éducation, les ministres ont discuté de divers enjeux, y compris : les divers besoins de la salle de classe inclusive du xxie siècle, le rôle de la profession enseignante dans l’offre de l’éducation publique, les systèmes d’éducation postsecondaire novateurs et les ressources éducatives libres (REL).

Les ministres ont reconnu l’importance de ces échanges pancanadiens et ont convenu de recourir aux réseaux actuels du CMEC pour veiller à ce que les provinces et les territoires demeurent à l’avant‑garde des tendances mondiales liées aux politiques et aux pratiques novatrices pertinentes, notamment celles qui touchent la prestation de l’éducation postsecondaire.

Au chapitre des REL, les ministres ont réaffirmé leur engagement à l’endroit d’un accès libre aux connaissances et à l’éducation et de la nécessité d’adapter les pratiques d’enseignement et d’apprentissage aux nouvelles réalités de l’ère de l’information. Ils ont convenu de l’urgence pour le provinces et les territoires d’explorer les avenues qu’ouvrent les nouvelles technologies des communications, dans le but d’améliorer l’accessibilité des possibilités et des ressources d’apprentissage à tous les ordres d’enseignement, pour tous les apprenants et apprenantes.

Éducation internationale : représenter le Canada

En tant que porte‑parole du Canada en matière d’éducation, le CMEC joue un rôle de leader sur la scène mondiale. Les ministres qui ont représenté le Canada aux récentes réunions ministérielles internationales sur l’éducation, y compris celles tenues par l’OCDE, l’Organisation des États américains (OEA) et l’Organisation de coopération économique Asie‑Pacifique (APEC), ont mis en commun les leçons qu’ils en avaient tirées. Les ministres ont également discuté de l’importance d’échanger avec leurs homologues des autres pays pour que ceux‑ci profitent de l’expertise des provinces et des territoires en éducation et pour veiller à ce que le rendement des étudiantes et étudiants canadiens puisse être comparé aux normes internationales. Les ministres ont réitéré l’importance de respecter les ententes conclues entre le CMEC et le gouvernement fédéral sur la participation du Canada aux réunions internationales afin que cette participation soit optimale.

Les ministres se sont également penchés sur leurs efforts soutenus pour promouvoir la mobilité étudiante internationale et veiller à ce que le Canada demeure une destination de choix pour les étudiantes et étudiants de l’étranger, y compris leurs efforts concertés pour mettre en œuvre les recommandations du Plan d’action pour la promotion de l’éducation internationale, rendu public l’été dernier par le Conseil de la fédération.

Les ministres provinciaux et territoriaux ont réitéré leur invitation faite aux ministres fédéraux à discuter avec eux de la façon dont les efforts déployés dans les domaines du commerce international, des affaires étrangères et de l’immigration pourraient appuyer les provinces et les territoires dans la mise en œuvre de ce plan d’action, chacun des partenaires mettant à profit sa propre sphère de compétence et d’expertise.

« L’éducation internationale, c’est échanger avec le reste du monde et apprendre de lui », a déclaré Mme Jennex. « Nous comptons, par l’entremise du CMEC, sur la collaboration du gouvernement fédéral afin de faire du Canada une destination de choix pour les étudiantes et étudiants internationaux et de veiller à ce que les jeunes Canadiennes et Canadiens aient davantage de possibilités d’étudier à l’étranger. »

Apprentissage et développement de la petite enfance : s’engager dans l’aventure de l’apprentissage tout au long de la vie

Pendant leur séjour à Halifax, les ministres ont discuté de l’expérience récemment acquise par les provinces et les territoires dans l’intégration de l’apprentissage et du développement de la petite enfance pour créer un continuum d’apprentissage harmonieux, depuis les premières années de la vie jusqu’à la scolarité publique formelle. Ils ont de plus reconnu l’importance de stimuler les enfants à l’aide d’activités délibérées d’apprentissage par le jeu pour obtenir des résultats de qualité au chapitre de l’apprentissage des jeunes enfants.

 

Les provinces et les territoires continueront à exercer leur leadership collectif au chapitre de l’apprentissage de la petite enfance en travaillant avec leurs partenaires des divers secteurs, tant au Canada que sur la scène internationale, de sorte que tous les enfants aient accès à des expériences d’apprentissage de grande qualité pendant les premières années de leur développement.

Au sujet du CMEC

Fondé en 1967, le CMEC donne aux ministres de l’Éducation au Canada une voix collective et leur permet d’assumer leur leadership en éducation aux échelons pancanadien et international. L’organisme aide les provinces et les territoires à exercer leur compétence exclusive en éducation. Pour de plus amples renseignements, consultez notre site Web au www.cmec.ca.

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Renseignements

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